L'élevage du cheval anglo-arabe

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par Louis Perret, Professeur émérite et ancien Doyen de la Faculté de Droit de l'Université d'Ottawa

 À l’origine : le cheval navarrin

 Le cheval Anglo-Arabe a pour souche d’origine le cheval navarrin, une ancienne race chevaline française, aujourd’hui disparue, qui était élevée dans les plaines des Pyrénées près de Tarbes, en Bigorre, en Béarn ainsi que dans les  Barthes de l’Adour,[1] surtout après leur assainissement entrepris dès l’époque du Roi Henri IV[2]. Les pâturages humides étaient en effet peu propices à l’élevage bovin ou ovin, en raison de l’abondance des presles, herbes néfastes aux ruminants, ce qui favorisa l’élevage des équidés qui s’en accommodaient fort bien[3].

Par ailleurs, les contacts naturels qui existaient entre la Haute-Navarre et la Basse-Navarre avant leur séparation dans la première moitié du XVIe siècle, ont fait du cheval navarrin un cheval très proche des chevaux espagnols[4]. D’ailleurs les encyclopédies du XIXe siècle le considéraient souvent comme une variété du cheval espagnol, croisée avec du sang oriental, arabe ou barbe.[5] Il en avait d’ailleurs, semble-t-il, la morphologie et le caractère puisqu’il s’agissait d’un cheval de petite taille (1,48m à 1,51m)[6], résistant, fin, vif et élégant. Déjà à l’époque de César, il passait pour un des meilleurs de la Gaule.[7]  Plus tard, les écuyers de l’École française apprécièrent sa souplesse dans les allures cadencées et l’utilisèrent en dressage classique, exercice dans lequel il rivalisait avec le cheval espagnol qui régnait dans les manèges de l’Europe[8].  Dans l’armée, le cheval  navarrin servit pour la remonte de la cavalerie légère, de la cavalerie de ligne et de l’École de cavalerie[9]La Maison de Gramont

 Pour satisfaire à leurs besoins et à ceux de leur Maison, il est probable que les Gramont se soient intéressés à l’amélioration et au développement, à Bidache,  de cette race tant appréciée. C’est ainsi qu’ils eurent très tôt une jumenterie et que vers le milieu du XVIIe  siècle, ils firent construire de vastes écuries au château, pouvant loger plus de cinquante chevaux[10]. Dans ce contexte, l’on comprend la très grande satisfaction que dût éprouver le Maréchal Antoine III de Gramont lorsqu’il reçut de Don Luis de Haro, Ambassadeur du Roi Philippe IV d’Espagne, en témoignage de son appréciation, deux très beaux chevaux d’Espagne, à l’issu de la neuvième Conférence préparatoire à la signature du Traité des Pyrénées. Plus tard, à la fin de son ambassade à Madrid pour demander, au nom du Roi Louis XIV la main de l’Infante Marie-Thérèse, les plus grands

seigneurs d’Espagne lui offrirent avec une très grande générosité, plusieurs autres magnifiques chevaux[11]. Ces étalons durent tout naturellement continuer à perpétuer la race navarrine puisque celle-ci est elle-même, selon les  hippologues, l’émanation de la race andalouse.[12]

 Les Haras Nationaux

 Parallèlement, les petits propriétaires-éleveurs se développèrent encouragés à la fois par l’important débouché qu’offrait l’armée du fait des nombreuses guerres de cette époque, mais aussi par la création, par Colbert, des Haras Nationaux. L’ objectif de cette nouvelle institution était, en effet, de mettre à la disposition de ces petits éleveurs, dans toute la France, des étalons de prix pour assurer une remonte de qualité à la cavalerie militaire. Supprimés sous la Révolution en 1790, ils furent rétablis par Napoléon Ier en 1806[13], car les guerres de la République et de l’Empire, en particulier la Guerre d’Espagne, engloutissaient, une grande partie du cheptel équin[14]. Il était donc nécessaire de le renouveler mais aussi de l’améliorer pour le mettre plus en rapport avec les besoins de  l’époque, notamment en améliorant sa résistance et sa taille[15].

Croisement avec des étalons arabes

 Lors de la Campagne d’Égypte, le Général Bonaparte avait apprécié l’endurance des chevaux arabes. Devenu Empereur, il chargeât le Haras de Tarbes d’améliorer la race navarrine en effectuant des croisements avec des pur-sang arabes[16]. Il en résultera un cheval qu’on appellera «  le tarbéen », plus résistant, aux formes plus fines et harmonieuses, mais dont la taille dépassait rarement 1m52, alors que l’armée cherchait pour ses besoins à grandir et à grossir la race, sans pour autant lui enlever son élégance.[17]

Progrès en zootechnie et travaux du Duc de Guiche

 À la Restauration, une nouvelle politique d’amélioration des races fut mise en place par les Haras Nationaux sur la base des progrès de la zootechnie et notamment des études et expériences menées par le Duc de Guiche sur l’élevage et le perfectionnement des races, faites dans le cadre des haras privés de Mgr. le Dauphin, Duc d’Angoulême et fils ainé du Roi Charles X. Le  Duc de Guiche, futur Duc Antoine IX de Gramont, avait en effet vécu l’expérience de la remonte dans la cavalerie anglaise où il s’était engagé durant son exil au temps de  l’Empire[18]. Il s’était par ailleurs intéressé à la zootechnie sélective utilisée en Angleterre pour la création de la race des pur-sang anglais, spécialement conçue pour répondre aux exigences de  vitesse que nécessitaient les courses de galop depuis leur création au début du XVIIe siècle. C’est d’ailleurs, en reconnaissance de ses travaux et de leur portée, que la Société d’Encouragement des Courses de Paris institua à sa mémoire un prix dénommé «  Prix de Guiche », qui se courre encore de nos jours, chaque année à Chantilly, au mois de mai[19].

Croisement avec des étalons anglais

 En application de cette nouvelle politique fondée sur les croisements rationnels et sur un élevage sélectif issu de l’indigénat, l’on introduisit des étalons de pur-sang anglais aux Haras de Pau et de Tarbes pour les croiser avec des juments «  tarbéennes ». De cette union naquit le cheval «  bigourdan », de taille supérieure à celle de son prédécesseur puisqu’il pouvait arriver jusqu’à 1m60, mais il avait moins de fond, était moins doux,  moins sobre, moins résistant aux fatigues, aux privations et à la maladie[20]. Pour équilibrer le résultat de ces croisements directs trop brusques, l’on revint à l’arabe, en alternance, de façon à ce que « la fille de l’anglais fut livrée à l’arabe et la jument ainsi obtenue de celui-ci, à l’arabe ».[21].Par la suite, pour atténuer encore davantage la rencontre des sangs purs, l’on introduisit dans cette alternance des étalons anglo-arabes[22]. L’on appela alors le résultat de ces croisements raisonnés alternés «  le bigourdan amélioré »[23].

 Ce programme de zootechnie qui fixera la race anglo-arabe s’acheva en 1852, mais dès 1833, celle-ci fut officiellement reconnue par la création du Stud-book français sous la nouvelle appellation de  «  race anglo-arabe », à côté de celle des pur-sang anglais et de celle des pur-sang arabes[24]. Selon le Règlement relatif au Stud Book français du cheval anglo-arabe : «  le terme anglo-arabe désigne l’ensemble des anglo-arabe (plus de 25% de sang arabe) et des anglo-arabes de complément (moins de 25% de sang arabe). Cependant, dans le contexte des courses, avec moins de 12,25% de sang arabe les chevaux sont appelés AQPS (Autre Que Pur-Sang).[25]

 Disparition du Navarrin absorbé par l’Anglo-Arabe

 Le cheval navarrin d’origine fut ainsi absorbé par la race Anglo-Arabe. Le cheval qui résultera de ces croisements le remplacera au fil du temps[26]. Il alliera la légéreté, l’élégance et l’endurance de ses ancêtres arabo-navarro-espagnols, à la taille, la puissance et la vitesse des pur-sang anglais. Sa taille sera en effet augmentée, il mesurera désormais de 1,58m. à 1,65m, mais il n’est plus rare aujourd’hui d’en trouver de 1,66m et plus[27] Il rendra de fiers services à la cavalerie légère durant les guerres de 1870 et de 1914-1918, jusqu’à ce qu’il ne réponde plus aux besoins de son époque après « la bataille de France » du printemps 1940, puisque, par la suite, la cavalerie se motorisera.

 Continuité de la race Anglo-Arabe dans l’après guerre, grâce à sa polyvalence

 En dépit d’une crise provoquée par la disparition de cet immense débouché, ce  ne fut pas le signal de l’extinction de la race. En effet, grâce à ses grandes qualités et à l’évolution de la société, elle en trouvera de nouveaux.

D’un côté,  les courses hippiques se populariseront à compter des années 1930 avec la création du Pari Mutuel Urbain (PMU)[28]. L’anglo-arabe disposera en effet d’un programme de courses de galop bien doté, en plat et en obstacles, sur les hippodromes du quart sud-ouest de la France et à Pompadour où certaines courses leur seront réservées en fonction de leur teneur en sang arabe[29].

Par ailleurs, de nombreux Anglo-Arabes s’étant distingués au plus haut niveau dans les sports équestres à un moment où leur pratique se développait, ce facteur entrainera une demande  pour des étalons et des chevaux de sport de cette race. De plus, en raison de sa polyvalence, l’Anglo-Arabe sera très apprécié dans  la plupart des disciplines de ce sport. Ainsi, outre  ses qualités de sauteur qui en font un cheval très habile en Concours de sauts d’obstacles; son endurance,  sa rapidité, son caractère volontaire et généreux, lui valent d’être très recherché en Cross et en Concours complet[30]; ses allures souples, étendues  et son élégance donnent de bons résultats dans les Concours de dressage[31]; son courage, son agilité, sa réactivité et son chic lui permettent même de briller, face aux taureaux de combat, dans les corridas équestres[32]. Il est également un bon cheval de chasse [33] et un très agréable cheval de loisirs du fait de son adress et de son naturel vif et enjoué[34].

En dépit de ces qualités, l’élevage de l’Anglo-Arabe subira une baisse importante à la fin des années 80.

 Baisse importante de l’élevage de l’Anglo-Arabe depuis la fin des années 1980.

 Quelles est l’ampleur de cette baisse? Quelles en sont les causes? Existe-t-il encore un marché potentiel?

 L’ampleur de la baisse de l’élevage de l’Anglo-Arabe

 En 1989, le nombre d’élevages de la branche des sport et de loisirs était de 2250. Vingt ans plus tard, en 2009,  il est tombé à 1111, dont 177 en Aquitaine et 207 en Midi-Pyrénées. La taille moyenne de ceux-ci est de 1,4 poulinières et seulement 1,6% d’entre eux en comptent 5 et plus.[35]Comme au XIXème siècle, ces élevages sont en majorité « atomisés » chez des petits propriétaires où ils constituent un complément à une activité agricole ou autre[36].

Quant aux étalons anglo-arabes, en 1989 on en comptait 260 dans toute la France, alors qu’ en 2009, on en répertoriait plus que 115 :  52 dans les Haras Nationaux et 63 chez des particuliers, de ceux-ci 38 se situent dans les régions d’Aquitaine et de Midi-Pyrénées. La baisse du nombre de leurs saillies est encore plus impressionnante, puisque durant cette même période elles sont passées de 6500 à 1339. Il est par ailleurs intéressant de noter qu’en 2009, près du tiers des saillies des étalons Anglo-Arabe ont été consacrées à des poulinières hors race, en majorité de  race Selle-Français.[37]

Du côté des poulinières l’on observe la même tendance puisque sur les 2232 de race Anglo-Arabe répertoriées en France en 2009, seulement 46% ont été utilisées pour produire des poulains de cette  même race, 19% ont été présentées à des étalons de Pur-sang anglais ou à des Trotteurs, et 15% ont été croisées avec des Selle-Français. A l’inverse, 455 juments hors race Anglo-Arabe (276 Selle-Français, 113 Pur-sang anglais, 66 autres), ont été honorées par des étalons Anglo-Arabe. Par ailleurs, le nombre total de  juments utilisées pour produire des poulains Anglo-Arabe, a chuté de plus de la moitié en vingt ans, il était en effet de 3250 en 1989, alors qu’en 2009, il n’était plus que de 1481[38].

L’annuaire des immatriculations des jeunes poulains reflète naturellement cette baisse. Ainsi en 1988 on inscrivait 1638 naissances d’Anglo-Arabes pour toute la France, alors qu’en 2009, ce nombre tombait à 916. Les régions de productions les plus importantes étant l’Aquitaine et le Midi-Pyrénées avec 339 naissances, ainsi que le Limousin, où se trouve la jumenterie Anglo-Arabe du Haras National de Pompadour, avec 152 immatriculations en 2009.[39]

La branche des courses d’Anglo-Arabe fait quant à elle, appel à une dizaine d’étalons des Haras Nationaux et à autant dans le circuit privé[40]. Environ 300 poulinières Anglo Courses sont en activité en France, chez une quarantaine d’éleveurs, en majorité installés dans la grande région du Sud-Ouest, dont une douzaine dans les Hautes Pyrénées et les Pyrénées Atlantiques[41]. En 2009, 538 chevaux Anglo-Arabes étaient à l’entrainement, ce qui représente 5% de l’ensemble des chevaux de course à l’entrainement, toutes races confondues[42].

 Suite à de nombreuses sélections faites à partir de souches gagnantes selon les résultats du turf, cette branche est plus en santé que la celle du sport si l’on en juge par l’augmentation du nombre de participants  par courses depuis 1950. Il est vrai que les changements apportés aux limites de pourcentage d’arabe exigées pour la participation aux courses en tant qu’Anglo-Arabe y auront contribué, tout en valorisant la race. Ces limites ont en effet été progressivement abaissées de 50% à 37,5%, puis à 25%,  et en 2008, à 12,5%, de telle sorte qu’ils peuvent aujourd’hui se mesurer sans complexe aux pur-sang anglais et aux chevaux AQPS, dans des courses ouvertes aux autres races, sur les champs de courses parisiens, en particulier dans les courses à obstacles[43].

Si des mesures appropriées semblent avoir réussies dans la branche des Anglo Courses, il apparait important de déterminer les causes de la baisse de l’élevage dans celle des sports et de loisirs afin de pouvoir y remédier et de la relancer.

 Les causes de la baisse de l’élevage de l’Anglo-Arabe de sport et de loisir

 L’image de marque de l’Anglo-Arabe de sport s’est en effet ternie au cours des années suite à de moins bons résultats obtenus en concours d’obstacles (CSO) de haut niveau, face à des chevaux de plus grandes tailles sans doute mieux adaptés à la hauteur que les obstacles peuvent atteindre aujourd’hui lors des barrages, dans le cadre  des grandes compétitions.  Tel est notamment le cas face à des chevaux comme les hollandais (KWPN), les  hanovriens (HANN), les  irlandais (ISH), ou même les Selle-Français (SF)[44].

De ce fait, la moitié des meilleures poulinières Anglo-Arabes sont  présentées à des étalons d’autres races pour produire en dehors de celle-ci, ainsi que nous l’avons vu plus haut. C’est notamment le cas de 12%  des juments Anglo-arabes qui sont couvertes par des Selle-Français. Cela revient à dire que le stud-book anglo-arabe sélectionne ses meilleures reproductrices pour d’autres stud-books, et garde à la reproduction à l’intérieur de sa propre race ses juments de plus faible potentiel génétique. De plus, nous avons également vu qu’un tiers des saillies des étalons Anglo-Arabe profitaient à des juments hors- race.

Il est évident que ces diverses sélections ne vont pas dans le sens de l’amélioration de la race  anglo-arabe, ni dans celui de ses performances, même s’il peut être flatteur pour ses étalons et ses poulinières de contribuer ainsi à l’amélioration des autres races! En fait ces dernières feront par la suite concurrence aux Anglo-Arabes sur le terrain de la compétition et de la réputation sur le marché.

C’est donc cette sélection, cette valorisation et cette mise en marché qui est à revoir dans le contexte contemporain qui offre, par ailleurs, une grande potentialité[45].

La potentialité du marché contemporain du cheval

 Selon une enquête menée par la SOFRES et réalisée par la Fédération interprofessionnelle du cheval de sport (FIVAL), fin 2007,sur : «  Les français et l’équitation »[46], il s’agit d’un marché potentiel très prometteur puisque 2,2 millions de français âgés de 6 ans et plus la pratiquent, ,et que 14 millions disent vouloir s’y adonner. De plus, pour la très grande majorité des pratiquants, l’équitation est avant tout une activité de plaisir, sans avoir l’intention de faire de la compétition. Elle correspond à l’augmentation de la pratique du sport, du temps libre, et à un rapprochement de nature écologique avec un animal attachant et avec son environnement. Un autre indicateur important de l’évolution de l’activité équestre est celui de l’augmentation du nombre de cavaliers licenciés à la Fédération Française Équestre (FFE) . Il a en effet triplé en vingt ans puisqu’il était de 214 007 en 1990 et qu’il est passé à 687 334 en 2010.[47]

Par ailleurs, une autre étude consacrée au «  marché du cheval de selle en France en 2005 [48]», confirme ces tendances tout en les précisant. Elle souligne en effet que l’essentiel du marché (80%) se situe dans les domaines du loisir et des amateurs pour lesquels les produits offerts sur le marché sont encore mal identifiés et correspondent peu à la demande. Elle précise en outre que seulement 5% des chevaux sont utilisés en compétition professionnelle et 15% en compétitions officielles amateurs.

Ces études sont encourageantes pour l’avenir de la filière du cheval de sport et de loisir. Elles sont également des indicateurs importants pour l’orientation des nouvelles politiques qu’elles ont générées à compter de 2009, en vue d’adapter l’élevage à cette forte demande et ainsi le relancer.     

 Les diverses mesures de relance de l’élevage du cheval de sport de loisir prises à compter de 2009

 Depuis cette date, trois types de mesures ont été mises en œuvre à cette fin : un «  Plan de relance de la race Anglo-Arabe » élaboré en 2009, suivi d’une réforme structurelle de l’ensemble de la filière équestre en 2010, complétée, en 2011, par l’énoncé d’une nouvelle politique du Cheval de sport et de loisir.

 Le Plan de relance de la race Anglo-Arabe de 2009 [49].

 Ce plan de relance élaboré par les Haras Nationaux et l’ Association Nationale de l’Anglo-Arabe, en 2009,  consiste d’abord  à améliorer l’image de marque de l’Anglo-Arabe, en le mettant en relief dans le domaine des spécialités olympiques où il continue à bien performer : le Concours complet. Son stud- book continue en effet à être très bien classé, au plan mondial, dans cette discipline par la World Breading Federation for Sport Horses (WBSH) .[50] Dans les autres disciplines au contraire son image est affectée, ainsi que nous l’avons vu plus haut, par la concurrence de chevaux de plus grande taille, en particulier en  saut d’obstacles CSO , ou en Dressage ou les chevaux plus haut et plus long ont souvent plus de succès.

C’est donc dans le but de valoriser la race en procédant à  une meilleure sélection et à une  catégorisation axée sur le concours complet, que  l’élevage du Haras de Pompadour a confié plusieurs de ses juments Anglo-Arabes à des cavaliers professionnels de niveau olympique, spécialistes  de cette discipline. Ce travail de dépistage en vue de spécialiser génétiquement la race, devra se poursuivre dans le cadre des concours d’élevage à travers la France et être complété par l’identification d’étalons améliorateurs, en particulier labellisés dressage, en vue d’améliorer les produits et leurs performances. L’objectif de cette opération est de caractériser 1000 sujets de la race et d’améliorer ainsi les souches reproductrices, en revenant à ses caractéristiques fondamentales : courage, résistance et souplesse.[51].

Selon le plan de relance, cette revalorisation de la race par la sélection, doit être complétée par un  plan de communication efficace en vue d’en faire la promotion et de redorer son image de marque dans les divers média nationaux et internationaux, notamment sur le thème du concours complet et des performances réalisées par les produits.

Le plan de relance prévoit en outre  de faciliter l’accessibilité des éleveurs aux circuits de commercialisation, en particulier à l’occasion de prestigieuses réunions annuelles donnant lieu à un  Concours complet, ou à des ventes publiques ou privées, bien publicisées, telles que : La semaine internationale de Pompadour [52], Le Lion d’Angers[53], ou encore, Les étoiles de Pau[54].

 Une seconde série de mesures importantes a été prise par le Gouvernement dans le cadre  de la de la Révision générale des politiques publiques et des restrictions budgétaires. Il a ainsi procédé à la restructuration en profondeur de toute la filière équine en 2010 et en 2011.

 La restructuration de la filière équine en 2010 et 2011

 Cette restructuration aboutira à  scinder en deux les Haras Nationaux qui seront remplacés par deux institutions : l’Institut Français du Cheval et de l’Équitation (IFCE)[55]en février 2010 , et France Haras[56], en janvier 2011. L’idée étant pour l’État de se décharger des activités du secteur marchand de la filière équine en les confiant à France Haras, un Groupement d’Intérêt Public (GIP), mais de conserver, dans le cadre de l’IFCE, la gestion des autres secteurs.

 Ainsi la mission de  l’ IFCE[57] est très vaste puisqu’elles est de soutenir l’élevage des équidés en assurant la conservation, l’amélioration et la valorisation des races; d’encourager les activités liées au cheval, à la pratique de l’équitation, et aux compétitions équestres y compris celles de haut niveau; de  maintenir bien vivante la tradition de l’art équestre; d’assurer la formation dans les divers métiers reliés au cheval ainsi que leur pérennité.

L’IFCE doit également participer à des projets territoriaux en collaboration avec les collectivités locales et territoriales, en développant sur ses divers sites répartis dans toute la France des activités liées au cheval.

L’IFCE doit en outre aider à la valorisation et au développement du commerce des chevaux, notamment par la tenue de nombreux concours d’élevage et de catégorisation des équidés ainsi que par la publication de données éconmiques et stistiques, en particulier celles relatives au prix des chevaux de sport et de loisir[58].

Afin  de permettre à l’IFCE de mener à bien cette très large mission, les réformateurs ont jugé bon de regrouper au sein de cette nouvelle institution publique l’École Nationale d’Équitation, le Cadre Noir de Saumur et le reliquat des  Haras Nationaux, en raison de leur complémentarité.

 L’IFCE  devient ainsi l’unique opérateur public de toute la filière équine, les opérations de nature marchandes étant désormais confiées à un partenariat privé-public dans le cadre de France Haras.

 France Haras est un groupement d’intérêt public constitué entre l’État[59], l’IFCE,  les membres d’ un collège d’éleveurs[60], et de ceux d’un collège de  prestataires[61]. L’objet de ce groupement est de  permettre, par  une gestion associant les pouvoirs publics et les structures socioprofessionnelles, de dégager l’État de certaines activités techniques commercialement concurrentielles Il est également d’impliquer le secteur privé dans le développement et à la promotion de l’élevage du cheval, de l’âne et des mulets.

 France Haras assume ainsi, à la place des ex-Haras Nationaux, les activités techniques d’étalonnage, d’identification de terrain ( relevé de signalement, et pose de transpondeurs), d’appui technique aux éleveurs ( sevrage, éducation des jeunes poulains, éducation des chevaux ), de services aux professionnels ( transport de semence, animation d’un réseau de sites, accompagnement internationaux ).

France Haras doit développer ces activités de service pour l’ensemble des professionnels de la filière et favoriser l’implication des acteurs locaux ( collectivités locales, association d’éleveurs ) dans la gestion des activités liées à la gestion.

 Pour accomplir cette mission, France Haras a reçu la gestion de l’ensemble des 800 étalons des ex-Haras-Nationaux. Parmi ceux –ci, les 500 qui appartiennent aux races aidées ( trait, ânes et mulets, PS et anglo-arabe) demeurent la propriété de l’IFCE, qui en assurera le renouvellement. Les autres étalons provenant des ex-Haras Nationaux             ( environ 300 ), deviennent la propriété de France Haras qui pourra en acheter ou en louer de nouveaux.

Par ailleurs les 80 centres techniques appartenant à l’IFCE et répartis dans toute la France sont mis à la disposition de France Haras, qui en assure la gestion. Il en est de même pour tout le matériel nécessaire à l’accomplissement de sa mission. C’est aussi le personnel de l’IFCE qui est mis à la disposition de France Haras, avec maintien de son statut. France Haras pourra cependant recruter directement.

Enfin, il est prévu que France Haras doit chercher à assurer l’autofinancement de ce secteur d’activités car l’État a planifié de  se désengager totalement de son budget d’ici cinq ans.

Cette restructuration a été accompagnée d’un énoncé sur la politique du cheval en 2011.

 

La politique du cheval de sport, de loisir, et de travail en 2011[62]

 

L’idée directrice de cette politique du ministère de l’agriculture est de : « contribuer à l’essor des activités liées au cheval afin de soutenir le développement économique de la filière et de son insertion dans le territoire».[63]Ses principaux points sont les suivants.

Au chapitre de la formation, elle propose de développer les formations biqualifiantes sport/agriculture de manière à ouvrir à ces futurs diplômés la profession d’agriculteur. Ils pourront ainsi avoir accès aux aides à l’installation et créer des entreprises équestres viables et génératrices d’emplois locaux, ce qui devrait permettre de remédier à  l’ « atomisation » actuelle des élevages.

Au chapitre de la commercialisation, il s’agit de mieux catégoriser les équidés, non seulement quant à leur race afin de conserver leur biodiversité, mais également quant à leur utilisation, notamment dans les domaines du loisir et du sport amateur pour lesquels les produits sont encore mal identifiés[64] et où se trouve pourtant l’essentiel du marché, selon une étude récente[65].

Par ailleurs, la nouvelle politique propose de compléter cette catégorisation par une amélioration de la transformation et de la valorisation des produits,, c’est-à-dire de leur préparation en vue de la vente, selon la demande réelle du marché.

A cet égard, la nouvelle politique prévoit développer la connaissance de celui-ci en assurant la gestion d’un fichier centralisé pour les chevaux indiquant leurs origines, leurs performances, les propriétaires et les détenteurs.  Un tel fichier largement accessible, devrait sans doute remédier au manque actuel d’organisation du marché.

En outre, la nouvelle politique entend renforcer la fonction d’observatoire économique de l’IFCE et de ses organisme affiliés tels que l’Observatoire Économique et Social du Cheval (OESC )[66], pour alimenter la filière et le marché du cheval en analyses et réflexions prospectives.

 Conclusion

 Ces nouvelles politiques devraient permettre la relance de l’Anglo-Arabe car elles correspondent à ses qualités de polyvalence et aux besoins du marché. D’une part elles reconnaissent ses capacités de cheval de sport de haut niveau, en particulier dans la discipline reine qu’est le concours complet. D’autre part en contribuant à une catégorisation des chevaux mieux adaptée  à la demande et en ouvrant les aides à l’installation à des  agriculteurs diplômés en sport/agricultures, elles permettront le développement d’élevages de plus grande dimension, générateurs d’emplois dans l’économie locale et plus aptes à valoriser les jeunes chevaux avant leur mise en vente. En outre, l’effort de ces politiques en vue de faciliter la commercialisation du cheval du cheval de sport amateur et de loisir,  ouvre largement ce marché à l’Anglo-Arabe dont les qualités inhérentes à la race le destinent parfaitement à cette vocation. Selon les Haras-Nationaux : « son adresse en fait un merveilleux cheval de selle en équitation d’extérieur et de loisir[67] »

A Bidache et dans sa région où l’élevage de l’Anglo-Arabe est issu d’une longue tradition historique, l’on trouve tous les éléments pour permettre le développement de ces nouvelles politiques de  relance: un Centre technique de reproduction de France Haras[68];  un Centre de valorisation du cheval[69]; le siège social de l’Association Nationale des Anglo-Arabes ( ANAA )[70], ainsi que celui de l’Association des Éleveurs de Chevaux Anglo-Arabes du Bassin de l’Adour[71], sans oublier les éleveurs[72], les centres équestres et les autorités locales et régionales qui connaissent bien l’importance de cette activité[73]. C’est donc du dynamisme et de la coordination des efforts de ces divers intervenants que dépendront la sauvegarde et développement de l’élevage de l’Anglo-Arabe, élément important du patrimoine historique, économique et culturel de Bidache et de sa région. Ottawa-Gatineau le 8 juin 2011.

 [1]M. de Saint-Ange, Cours d’hippologie  adopté officiellement et enseigné à l’École de Cavalerie et dans les Corps de Troupes à cheval, par Décision de M. le Ministre de la guerre, en date du 9 avril 1852, 2e ed., Paris, ed. Dumaine, t.2, 1854, pp. 258-264; A. Vallon, Cours d’hippologie à l’usage de MM .les officiers de l’armée, de MM. Les officiers des haras, les vétérinaires, les agriculteurs et de toutes personnes qui s’occupent de questions chevalines, Saumur,  ed. Javaud,  t.2, 1863, pp. 489-490;  A. Sanson,  Application de la zootechnie, Cheval, Âne, Mulet, Institutions hippiques, Paris, Librairie agricole de la maison rustique, 1867, pp. 134 et s.; J.H. Magne, Hygiène vétérinaire appliquée, Étude de nos races d’animaux domestiques et des moyens de les améliorer, 2e ed., t. 1, Paris, ed. Labbé, 1857,  pp. 338 et s., Cheval navarrin, Wikipedia, p.1 à 12.

[2] Histoire de Guiche au XVI e. siècle ( 1500-1599 ), www.mairie-guiche.fr/histoire

[3] Quand des Bidachots  racontent…Bidache,  Éditions Bidache Culture, 2010, p. 26.

[4] L. Moll et Eug.Gayot, La connaissance générale du cheval, Paris, ed. Firmin Didot, 1861, p .383.

[5] F. Cardini, Dictionnaire hippiatrique et d’équitation ,2e ed. t.2, Paris, ed. Bouchard-Huzard, 1848, p. 341 ; A. de Monte ndre, Des Institutions hippiques et de l`élève du cheval dans les principaux États de l’Europe, Paris, ed. Journal des Haras, t.2, 1840, pp. 388 et s. ; A. Vallon. op. cit., note 1, p. 489.

[6] M.de Saint-Ange, op.cit., note 1, p. 258.

[7]E. Houël, Histoire du cheval chez tous les peuples de la terre, depuis les temps les plus anciens jusqu’à nos jours, Paris, ed. Journal des haras, t.1, 1848, p. 349.

[8]A. Sanson, op. cit., note 1, p. 135;  E. Houël, op.cit., note 7, p.349; M.de Saint-Ange, op. cit., note 1, p.

259; F. Cardini, op. cit., note 5, p. 341; A. Vallon, op. cit., note 1, p. 259; L. Moll et Eug. Gayot, op. cit., note 4, p. 383.

[9] A. Vallon, op. cit., note 1, p. 489; M .Saint-Ange, op. cit., note 1, p. 259; F. Cardini, op. cit., note 5, p. 341;

[10] Jean Robert, Des travaux et des jours en Piedmont Pyrénéen : Bidache, Barembach, éd. Jean-Pierre Gyss, 1984, p. 57.                                                                                                                                                                                                                                  

[11] Raymond Ritter, La Maison de Gramont1940-1947, éd. Les amis du Musée Pyrénéen du Château de

   Lourdes, t. 2., 1968,  p. 57 et p. 63; Gilbert La taillade, Quand les Bidachots  

   Racontent…, Bidache, op. cit., note. 3, p. 147.

[12] A. Vallon, op. cit.,  note 1, p.489; L. Moll et Eug. Gayot, op. cit. , note 4, p. 383.

[13] www.haras-nationaux.fr/histoire-des-haras/evolution-des-haras-nationaux.html

[14] A. Vallon, op. cit., note 1, p. 490

[15] L. Moll et Eug. Gayot, op. cit., note 4, p. 383; A. Vallon, op. cit.,note 1, p. 490.

[16] A. Vallon, op. cit.,  note 1, p. 490

[17] A. Vallon, op. cit., note 1, p. 490; L. Moll et Eug. Gayot, op. cit., note  4, p. 383.

[18] Raymond Ritter, op.cit., note 11, p. 55                                                                                                                                                                    

[19] Id., p. 555; Prix de Guiche, Widipédia, p. 1.

[20] A. Vallon, op. cit., note 1, p. 491-492; Antoine Richard, Des courses comme moyen de perfectionner le cheval de guerre, Saint-Flour, ed. Viallefont, 1848, p. 20; A. de Comminges, Les races chevalines françaises et anglaises, ed. J.B. Robert, Paris, 1910, p. 57.

[21] L.Moll et Eug. Gayot, op. cit., note  4, p. 385

[22] Id., note 21, pp. 386- 388; Eug. Gayot, cité par Ch. de Sourdeval, in : Recension de l’ouvrage d’ Eug. Gayot,  Atlas statistique de la production chevaline en France,  in : Journal des haras,  des chasses et courses de chevaux, Paris, t. LII, 1852, p. 157; J.H. Magne, op. cit., note 1, pp. 341-342.

[23] L .Moll et Eug. Gayot, op. cit., note 4, p. 383; Eug. Gayot, cité par  Ch. De Sourdeval, op. cit., note 22, p. 158; L. Theron de Montauge, L’agriculture et les classes rurales dans le Toulousain depuis le milieu du dix-huitième siècle, Chap. II : les espèces chevalines, mulassières et asnières, ed. Librairie de la Maison rustique, 1869,   pp. 348-350.

 

[24] Eug. Gayot, cité par Ch. de Sourdeval, op. cit., note 22, p. 15 : Eug. Gayot, La France chevaline, Ière partie :Institutions hippiques, t.3 ,Paris, ed.,Bouchard-Huzard, 1849, p. 74 ; A. de Comminges, op. cit., note 20, p. 58.

[25] Art.1 al.2 et art.4 par.3 du Règlement, Association Nationale de l’Anglo-Arabe, www.anaa.fr ; la race AQPS dispose depuis 2005 de son propre Stud-Book, voir l’art. 1.2 du Règlement de ce Stud-Book, Association des Éleveurs et des Propriétaires de Chevaux AQPS, www.aqps.fr/fr/stud-book-articles .

[26] A. de Comminges, op. cit., note 20, p. 58; Voir les statistiques rapportées par Eug. Gayot, in : La France chevaline, op. cit.,  note 24, pp. 77-78: en 1930  le Haras de Tarbes comptait 12 étalons  navarrins  et 0 étalon anglo-arabe; en 1850 il comptait 0 étalon  navarrin et 8 étalons anglo-arabes.

[27] L .Moll et Eug. Gayot, op. cit., note 4, p. 387; L’Anglo-Arabe, Haras –Nationaux,  www.haras-nationaus.fr/particuliers/sinformer/accueil-equipaedia/connaissance -generale/les-races/chevaux-de-selle/anglo-arabe.html

[28] Voir;  l’histoire du PMU , in : www.mrquinte.com/pmu.htm

[29] http://anglocourse.com/actualités ;  www.courses-pompadour.com/palmares.htm

[30] Deux chevaux anglo-arabes de complément faisaient partie de l’équipe de France de  Concours complet, aux Jeux Olympiques de Pékin en 2004, il s’agit de Coronado  Prior, monté par Éric Vigeanel et de Haston d’Elpegère, monté par Jean-René  Adde.

[31] L’Anglo-Arabe, Haras-Nationaux, op. cit., note 27, p. 3; L’Anglo-Arabe, Association Nationale des Anglo-Arabe,http://www.anaa.fr ;  Les différentes races de chevaux, l’Anglo-Arabe, Turf-pronostics, http://www.turf-pronostics.com/chevaux-race.php

[32] Parmi les chevaux utilisés par  les célèbres «  rejoneadors » Pablo Hermoso de Mendoza et Diego Ventura ,pour accueillir le «  toro » dès  sa sortie du toril,  l’on relève deux anglo-arabe : «  Dali » dans le cas du premier et «  Triana »  dans le cas du deuxième. «  Villa » est aujourd’hui à la retraite après avoir servi Pablo Hermoso de Mendoza dans cette même phase de la corrida, ce qui suppose courage, rapidité, réactivité, souplesse, adresse et harmonie avec son cavalier. Voir : Cuadrawww.pablohermoso.net ; Cuadra,  www.diegoventura.com/portal/4/ 

[33]Société Française de Vénerie, www.venerie.org/le_cheval_de_chasse.html ; Le Pau-Hunt Drags, www.pau-hunt.com/equipage-pau-hunt.php 

[34]L’Anglo-Arabe, Haras-Nationaux, op. cit. , note 27, Les différentes races de chevaux, l’Anglo-Arabe, Turf-Pronostic, op. cit., note 31; L’anglo-Arabe, Association Nationale des Anglo-Arabe, op. cit., note 31. 

[35]Répartition des élevages d’Anglo-Arabes, http:// www.haras-nationaux.fr/professionnels/sinformer/statistiques-et-economie/chiffres-de-lelevage/donnees- chiffrees- sur- lelevage.html

[36] Jean Robert, op. cit., note 10, pp. 185-189.

[37] Voir : Nombre et activité des étalons Anglo-Arabe, http://www2.haras-nationaux.fr/applis_www1/chiffres_elev/pdf_annuaires/ETALAA.pdf

[38] Anglo-arabe, répartition par  région des juments saillies, http://www2.haras-nationaux.fr/applis_www1/chiffres_elev/pdf_annuaires/POULAA.pdf

[39] Répartition par régions des produits immatriculés Anglo-Arabe, http://www2.haras-nationaux.fr/applis_www1/chiffres_elev/pdf_annuaires/IMMAA.pdf

[40] Les éleveurs Anglo Course ( liste et infos ),  http://anglocourse.com/2010/12/les-eleveurs-anglo-courses-liste-et-info/

[41] Les étalons Anglo Course et Pur-Sang de croisement ( listes et infos ), http://anglocourse.com/2010/12/etalons/

[42]Panorama 2009 des courses de galop en France, Effectif des chevaux à l’entrainement selon la race, http://francegalop2.ecritel.net/fileadmin/presse/panorama/PANORAMA_2009.pdf , p.10.

[43] L’Anglo-Arabe, Haras-Nationaux, op. cit., note 27, p. 3; Les differentes races de chevaux de course, l’Anglo-Arabe,Turf-pronostics, op.cit. note 31 ; Hiver 2009-2010 : le triomphe des 12,5%, http://anglocourse.com/2010/03/hiver-2009-2010-le-triomphe-des-125/

[44] Le Selle Français ( SF ), est une race chevaline française sélectionnée pour les sports équestres. Elle est issue de la fusion , en 1958, de toutes les races dites de demi-sang  ( l’angevin, l’anglo-normand, le charentais, le charolais, le cheval des Dombes, le cheval du Centre, et le vendéen ). Il était connu autrefois sous le nom d’anglo-normand. Sa taille est de 1,52 m à 1,85 au garrot. Le Selle français, http://www.sellefrancais.fr

[45] Voir : État des lieux et identification des problèmes, Plan de relance de l’Anglo-Arabe, www.mondialdulion/2010/ressources/pdf/plan-de-relance-de-la-race-anglo-arabe.pdf

[46] Voir le site de la Fédération Française d’Équitation ( FFE ),  http://www.ffe.com/ffe/statistiques

[47] Ibid.,  note 45.

[48] Le marché du c heval de selle en France en  2005, http://www.fival.info/images/stories//pdf/enquete_transactions_2006.fr

[49] Plan  de reliance de l’Anglo-Arabe, op.cit., note 45.

[50] WBFSH, Ranking, http://www.wbfsh.org

[51] Pompadour 2013, une étape est franchie. Le cheval génétique : le plan de relance de la race anglo-arabe, http://www.haras-nationaux.fr/

[52] La Grande Semaine de Pompadour, www.semaine-pompadour.com

[53] Mondial du Lion, Championnats du monde, www.mondialdulion.com

[54] Les étoiles de Pau, http://www.event-pau.fr/fr/programme

[55] Présentation de l’IFCE, http://www.ifce.fr/qui-sommes-nous/documents-de-reference/

[56] France Haras, http://haras-nationaux.fr/professionnels/sinformer/reglementation/letablissement-publc/france-haras.html

[57] L’IFCE est placé sous la double tutelle des ministères chargés de l’agriculture et des sports.

[58] Le prix des chevaux, les Haras Nationaux, http://www.haras-nationaux.fr/information/statistiques-et-économie/les-prix-des-chevaux.html

[59] Représenté par le ministère de l’agriculture

[60] Association France Galop, Société du cheval français (SECF ), Société hippique française ( SHF ), Association France Trait, Fédération des ânes et mulets, Fédération des poneys et des petits chevaux de France, Association nationale du cheval de selle français ( ANSF ), Association nationale du cheval anglo-arabe ( ANAA ), Fédération nationale des associations d’éleveurs de chevaux de sport ( FENECSO ), Fédération nationale des conseils des chevaux.

[61] Association syndicale des étalonniers privés ( ASEP ), Fédération des acteurs de developpement des techniques modernes de reproduction équine ( FADETEQ ), Association des vétérinaires équins français      ( AVEF )

[62] Les grandes orientations du ministère de l’agriculture, de l’alimentation, de la ruralité et de l’aménagement du territoire, entrevue, la politique du cheval en 2011,  http://www.ifce.fr/presse-medias

[63] Ibid.

[64]  Voir; Diagnostic de la filière qui révèle beaucoup de lacunes, Rapport d’orientation de la FIVAL, AG. du 3 mai 2005, http://fival.info/images/stories//pdf/Diagnostic_de_la-filière.pdf

[65]Le marché du cheval de selle en France, op.cit., note 48.

[66] L’Observatoire éconmique du cheval, http://www.haras-nationaux.fr/mieux-nous-connaitre/la-recherche-equine/lobservatoire-economique-et-social-du-cheval.html . Les résultats de ces analyses et observations sont publiés dans ; « l’Annuaire ÉCUS 2010 » et dans la brochure résumée disponible sur internet : «Chiffres clés 2010 », http://www.haras-nationaux.fr/particuliers/sinformer/statistiques-et economie/actualite-entiere/archive/2010/decembre/actualite/filiere-equine-chiffres-cles-2010.html

[67] L’Anglo-Arabe, Haras-Nationaux, op.cit., note 27.

[68]Route de l’Adour, 64520  Sames. Antérieurement, Bidache abritait depuis 1870, un dépôt d’étalons des Haras Nationaux dans les anciennes écuries du château de Gramont, cf. Jean Robert, op.cit., note 10, p.187. 

[69] Route de l’Adour, 64520 Sames.

[70]ANAA, http://www.anaa.fr

[71] Association des Éleveurs de Chevaux Anglo-Arabes du Bassin de l’Adour,

http://assochevaldesport64.com.

[72] L’Association des Éleveurs de chevaux Anglo-Arabes du Bassin de l’Adour mentionnée à la note précédente, compte 34 éleveurs cotisants en 2011.

[73] Le cheval, créateur de valeur pour les territoires, communiqué de presse, IFCE, Salon des maires et collectivités locales, 15 novembre 2010,  http://www.ifce.fr/presse-medias/