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Le monde des associations bouge au Pays de Bidache en 2025

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Catégorie : Nos Réalisations
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Pour continuer de proposer des évènements, des manifestations au Pays de Bidache, les associations du territoire développent l’entraide pour le bien vivre ensemble.

L’esprit Charnégou rassemble les compétences afin de continuer d’offrir, de partager et d’animer nos savoir-faire et particularités.  L'itinéraire par l'eau ou la route, rive gauche, glisse depuis Bayonne jusqu'à Bidache. Des maisons labourdines aux demeures navarraises, ce territoire mi-basque, mi-gascon est connu sous le nom du Pays Charnégou.

Le concours de photos-numériques « Arrêt sur Image 2025 au Pays de Bidache » organisé par la mairie de Bidache et l’association Bidache Culture s’inspire de cette volonté de partage. Depuis le 15 avril jusqu’au 15 juin des photographes d’ici et d’ailleurs vont sillonnés nos routes pour immortaliser cette façon de vivre au Pays Charnégou. A l’issue de ce concours, un diaporama des clichés, doublé d’enregistrement de chants de  Chœurs du Pays de Bidache sera diffusé sur les sites des mairies, des médiathèques et des réseaux sociaux.

Pour vous Inscrire cliquer sur le lien : Formulaire Arrêt sur Image - Google Forms

Vous pouvez suivre cet événement sur : https://www.bidacheculture.com/

Témoignage Pays basque : l’esprit charnégue 

Accueil Pyrénées-Atlantiques Bayonne 

Article  du Sud-Ouest de Thomas Villepreux publié le 01/11/2023.

" L’artiste biarrot Joan-Carles Codèrc s’est imprégné de l’architecture et de la vie des habitants de Bergouey-Viellenave, pour y réaliser une fresque dans le cadre du festival Point(s) de vue. Où l’éloge du multiculturalisme

L’artiste, un Aveyronnais de Paris, s’est installé à Biarritz. Si Joan-Carles Codèrc peint dans de nombreuses contrées, c’est au Pays basque qu’il a commis sa dernière œuvre, dans le cadre du festival de street art Point(s) de vue. Il vient, plus précisément, de réaliser une fresque sur la façade de la mairie de Bergouey-Viellenave, où il était convié en résidence. L’objectif : s’imprégner du quotidien des habitants avant de manier le pinceau, pour mieux raconter leur cadre de vie. Joan-Carles Codèrc, 39 ans, a inventé le paretalisme, à ne pas confondre avec le pariétalisme. « Les hommes préhistoriques peignaient sur les parois des grottes, qui étaient leurs murs, dit-il. Le paretalisme contient la même racine. Cela vient de paret, le mur en occitan. C’est comparable au muralisme du Mexique. » Joan-Carles Codèrc est un occitaniste. Il est surtout attaché à promouvoir cette culture en s’enracinant dans un territoire. « Souvent, le street artiste arrive avec son message. Où qu’il se trouve, il le développe. Je préfère m’adapter à l’histoire du lieu. »                                           

Basco-béarnais C’est ainsi que le trentenaire a pris le temps de toquer aux portes. Pour mieux comprendre ce pays charnégou du Pays basque, proche des Landes et voisin d’un autre pays charnégue, plus proche du Béarn. Les frontières y sont difficilement traçables et la réalité diffère d’une commune à l’autre. « Nous sommes dans le Bas-Adour, reprend l’artiste. Ici, c’est le parla-negue, autrement dit le parler gascon, où certains habitants se sentent plus Béarnais que Basques. »                                                               

Pour autant, Joan-Carles Codèrc décrit « une double réalité ». « Le bâti dévoile des ornements sculptés et des éléments architecturaux gascons, remarque-t-il. Ici, la vache béarnaise côtoie le lauburu (la croix, NDLR) basque. C’est un entre-deux, où cela ne sert à rien de définir des frontières. » Les habitants rencontrés par le Biarrot confirment son sentiment. Ils sont d’ici ou d’ailleurs, jeunes ou moins jeunes, « gasconisant » ou non.                                                

Portes ouvertes « J’ai notamment rencontré le maire et la personne en charge du ramassage scolaire. J’ai dormi dans une maison d’hôte ouverte par une famille originaire de Toulouse. J’ai aussi pu échanger avec des familles de paysans, qui ont l’amour de la terre et se transmettent les fermes », poursuit-il. « Le contact n’a pas été évident dès le départ. Quand j’ai demandé aux gens de me montrer un objet gardé chez eux depuis longtemps, ils n’ont pas forcément compris tout de suite ma démarche. Il y avait peut-être un peu de timidité, aussi. Puis ils m’ont ouvert leurs portes. »       Une ancienne forge au milieu du village. Une stèle basque. Des vieux outils pour castrer le maïs. La coquille Saint-Jacques des chemins éponymes. Une fleur dessinée sur un linteau. Finalement, la récolte de Joan-Carles Codèrc fut suffisamment riche pour en faire une fresque. Et les échanges nourris. « Ici, je ne suis pas certain que les habitants soient sensibles aux sirènes de la ville. Ils avaient l’air heureux. J’ai rencontré des gens désireux de ne pas voir leur village se défigurer. Certains m’ont aussi parlé du fronton disparu. Je crois qu’ils aimeraient en retrouver un. » « Finalement, j’ai réalisé une peinture charnégue, conclut-il. Elle contient le gascon, le basque et la vie du village. » Un travail prolongé par l’artiste sur un mur de la piscine des Hauts de Bayonne, en collaboration avec l’association Euskal Babel. Ici, il a composé une fresque sur la base d’un poème de l’écrivaine basque Itxaro Borda, décliné dans toutes les langues du quartier : basque, occitan, kurde, berbère, soninké…« Poser les langues ‘‘minorisées’‘ dans l’espace public est une chose importante à mes yeux » confie-t-il. « Sans communautarisme, sans repli. Le mot charnégue n’est pas du tout péjoratif. »"

Notre village de Bidache

 

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