article du Sud-Ouest du 17 août 2018

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Catégorie : Cours de gascon pour adultes à Bidache dés la rentrée de septembre 2019
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Muettes, mais éloquentes dans la cour d’honneur du château de Bidache, une quinzaine de sculptures de Louis Derbré sont exposées, depuis le lundi 13 août, jour de vernissage d’une exposition plein ciel prévue pour durer jusqu’au lundi 24 septembre 2018.

Surplombant la Bidouze, le décor Grand Siècle des ruines du château des Gramont réhausse l’œuvre de l’artiste disparu en 2011, dont la fille, Mireille, a retracé avec émotion et précision – en ce lundi inaugural – la carrière aux dimensions internationales. Jusqu’au Japon, ce fils d’agriculteur mayennais, autodidacte, aura en effet délivré inlassablement son message pacifique, à travers ses statues « de terre et de bronze », empreintes d’une force considérable. La matière entre ses mains devenant vivante comme passeuse de valeurs, de messages.

« Mon père se serait réjoui de cette rencontre de ses sculptures et du milieu rural », a estimé Mireille, dont les aquarelles délicates sont l’exact contrepoint de l’œuvre si parfaitement concrète de son père. « Fille d’agriculteurs éloignés de la culture artistique et de ses beautés, je me réjouis de voir le Pays de Bidache s’enrichir de telles manifestations artistiques », soulignait Maïder Béhotéguy, vice-présidente de la Communauté d’agglomérations du Pays basque.

Une initiative commune

Le maire de Bidache, Michel Dallemane, évoquait pour sa part l’indispensable « nerf de la guerre », tout en se félicitant du bouillonnement produit par les associations locales à but non lucratif. Avant d’inviter les participants à partager, dans les salles rustiques du pavillon du Maréchal, un apéritif dînatoire, Jean-Paul Sudaka, président de Bidache culture, organisatrice de l’événement, énumérait les réalisations et les projets d’une association connue du public par un travail éditorial, impulsé par Éric Bur, son président d’honneur.

Par les fenêtres Renaissance donnant sur la cour d’honneur du château, la vue embrassait le rassemblement des statues, silhouettes longilignes griffant le ciel de leurs gestes pour toujours en suspens.